Les derniers rapports du GIEC sont formels : changer de modèle économique et social est une impérieuse nécessité, tant au niveau local que national et international. Dans le contexte géopolitique actuel, c’est d’autant plus important que cela permettrait de réduire la forte dépendance de la France aux importations d’énergies fossiles et d’engrais minéraux (révélée par la guerre en Ukraine).
Il semble, en fait, que l’économie de marché se régule bien uniquement quand il s’agit d’ajustements de court terme comme les prix, les taux d’intérêt ou les salaires. Mais elle peine à prendre en compte les enjeux de plus long terme, surtout quand ils sont non monétaires, comme l’écologie. Toutefois, l’emballement climatique rencontré ces dernières années nous montre l’importance à agir rapidement et à engager clairement la mutation vers de nouveaux modèles de production. Agir rapidement tout en repensant un modèle sur le temps long, telle est l’équation difficile à résoudre pour les chercheurs, les acteurs économiques et les décideurs.
Conférences du matin : de nombreux freins existent, mais faut-il pour autant renoncer à l’action ?
Aurélie Piet (économiste) et Aurore Lalucq (économiste, députée européenne) échangeront sur l’économie de demain et comment les politiques publiques se saisissent des enjeux des mutations économiques au regard des transitions.
Conférences et table ronde de l’après-midi : comment aller vers une économie décarbonée ?
Corentin Riet (The Shift Project) – Vers la résilience des territoires, tenir le cap de la transition écologique
Patrice Valantin (Reizhan) – Pour une économie vivante au service du bien commun
Laure Noualhat (journaliste spécialisée sur les questions écologiques) – Les bifurcations challengent nos systèmes de formation
Alexis Nollet (Ultérïa) et Valentin Bertron (Institut de Tramayes) – S’engager localement dans la transition : comment les territoires, les entreprises, les organismes de formation pensent et font l’économie autrement
Visite du site d’Ulterïa à partir de 16h30
