risques industriels&ethiqueFaisant suite à des accidents graves et autres catastrophes qui ont eu des conséquences dramatiques sur les populations et l’environnement, le citoyen a adopté de nouveaux comportements et exprimé de nouvelles exigences.
Est aujourd’hui posée, sans nuance, mais également avec une forte légitimité, la question d’une relation nouvelle de l’entreprise avec la société. Entre l’accident et ses conséquences humaines, industrielles, économiques et environnementales et l’expression de cet opprobre généralisée à l’endroit des entreprises, il y a le jeu des différents acteurs. des dirigeants d’entreprises aux citoyens, en passant par l’Etat, les experts, les magistrats, les médias, les élus, les syndicalistes, les groupes de pression, les citoyens… il y a matière à affirmer de nouvelles exigences, à réglementer, à légiférer, à rechercher les causes et les responsabilités.
Mais, avant tout cela, ne doit-on pas aussi poser la question de l’éthique ? De comportements responsables ? De règlesdu jeu nouvelles qui posent finalement les questions de transparence, de démocratie et de nouvelles gouvernances ?
C’est en tout cas les interrogations qui viennent à l’esprit dans ce contexte du moment; des questions qui sont l’essence même du colloque organisé en mai 2003 par le Centre National des Risques Industriels et le GROUPE SNPE.

Auteur : Centre National des Risques Industriels

Faisant suite à des accidents graves et autres catastrophes qui ont eu des conséquences dramatiques sur les populations et l’environnement, le citoyen a adopté de nouveaux comportements et exprimé de nouvelles exigences. Est aujourd’hui posée, sans nuance, mais également avec une forte légitimité, la question d’une relation nouvelle de l’entreprise avec la société. Entre l’accident et ses conséquences humaines, industrielles, économiques et environnementales et l’expression de cet opprobre généralisée à l’endroit des entreprises, il y a le jeu des différents acteurs. des dirigeants d’entreprises aux citoyens, en passant par l’Etat, les experts, les magistrats, les médias, les élus, les syndicalistes, les groupes de pression, les citoyens… il y a matière à affirmer de nouvelles exigences, à réglementer, à légiférer, à rechercher les causes et les responsabilités. Mais, avant tout cela, ne doit-on pas aussi poser la question de l’éthique ? De comportements responsables ? De règlesdu jeu nouvelles qui posent finalement les questions de transparence, de démocratie et de nouvelles gouvernances ? C’est en tout cas les interrogations qui viennent à l’esprit dans ce contexte du moment; des questions qui sont l’essence même du colloque organisé en mai 2003 par le Centre National des Risques Industriels et le GROUPE SNPE.