gouvernance

Par le biais de ses organes de réalisation (tels les muscles) et de ses organes supports (les sens), le cerveau perçoit des informations sur son environnement, les analyse et prend des décisions. Celles-ci influent sur le comportement du coprs humain, mais aussi sur les relations avec son environnement.

Comme pour le corps humain, ce qui nous intéresse ici, c’est le cerveau de l’organisation. Focus sur cet organe “particulier”.

Même si le cerveau n’est pas le seul organe “pilote” du corps, il s’agit de son système de Gouvernance.

Le système de Gouvernance représente ainsi la Direction de l’organisation. Il se prononce sur les décisions relatives aux orientations stratégiques (économiques, sociales / sociétales et financières) et relationnelles de l’organisation et veille à leurs mise en oeuvre.

Attention toutefois à ne pas confondre décisions stratégiques et décisions opérationnelles…

Si le cerveau donne le cap (faire 1 km de marche à pied en 15 min.), le cervelet se charge de donner l’ordre aux organes de réalisation (actionner les muscles des jambes utiles et leur faire parvenir les ressources nécessaires pour cet effort).

La Gouvernance peut se traduire sous différentes formes, selon la taille ou le type d’organisation :

  • dirigeant seul
  • comité de direction
  • conseil d’administration
  • comité multi partite (direction, employés, parties prenantes…)
  • comité d’actionnaires

 

Les principes de Gouvernance

 

Comme nous le mentionnions précédemment, la Gouvernance définit ses orientations “relationnelles” ou “comportementales”.

Toutefois, pour favoriser et entretenir de bonnes relations avec son environnement, il est préférable de prendre en considération plusieurs principes.

La redevabilité : aptitude à rendre des comptes. Informer ses parties prenantes sur ses décisions, ses activités ; prendre ses responsabilités et réagir aux impacts négatifs de son organisation.

La transparence : ne signifie pas qu’il faut tout divulguer, mais plutôt qu’il ne faut pas volontairement dissimuler des effets négatifs. Il s’agit d’adapter le type de communication avec son interlocuteur et de lui distiller l’information pertinente.

L’éthique : valeur morale ou comportement estimé exemplaire par l’organisation ; favorise la vie et l’esprit d’appartenance au sein de l’organisation, l’adhésion du “public” à la marque de l’organisation.

La prise en compte des attentes des parties prenantes (cf. Dialogue et Communication).

Le respect de la législation : où que l’organisation se trouve dans le monde, elle est régit par des lois. Pour les organisations ayant des filiales à l’étranger, il s’agit notamment de prendre en considération la loi en vigueur.

Outre le respect de la législation, on retrouve aussi la prise en compte des Droits universels de l’Homme (qui peut servir de base de référence lorsque la législation est moins contraignante) et des normes internationales de comportement (telles que les déclarations de l’ONU et de l’OIT, la SA 8000, les principes de l’OCDE…).

Plus un fil rouge qu’un principe : la notion de Vigilance et le management du risque.

La vigilance est une attitude proactive visant à identifier tout risque au plus tôt, pour en éviter ses conséquences.

Il s’agit de prendre en considération l’ensemble des risques potentiels (économiques, mais aussi sociaux / sociétaux, environnementaux, sanitaires…) issus des orientations stratégiques définies et des décisions prises par le système de Gouvernance.

Ces risques peuvent concerner six thématiques : les aspects sociétaux.